Poulain d’André Rossinot, Laurent Hénart a largement remporté le deuxième tour des municipales avec 53 % des suffrages, assurant une transition en douceur à la mairie de Nancy.
A la tête d’une liste UDI-UMP-Modem, l’avocat âgé de 45 ans a inscrit sa campagne dans la continuité de l’action de son prédécesseur, qui a radicalement transformé sa ville au cours de ses cinq mandats successifs. L’urbanisation des Rives de Meurthe en centre-ville, la requalification du plateau de Haye en périphérie et la construction du centre de congrès Prouvé sont achevés ou en phase d’achèvement et la ligne 2 du Stanway est entrée en service l’an dernier.
La ville est aujourd’hui en attente de stabilité et d’amélioration. Nous avons soutenu un projet tourné vers l’entreprise et les emplois tertiaires. Porteuses d’emploi, de formation et de recherche, la rénovation énergétique et la construction durable figurent parmi nos priorités. Nous souhaitons également aider les PME et TPE à s’approprier les opportunités du numérique et envisageons la création d’un conseil des entrepreneurs.
Sylvie Petiot, présidente de la fédération du bâtiment de la Lorraine et colistière de Laurent Hénart
Lors de sa campagne, le nouveau maire a réitéré le principe de « ville collaborative » associant les citoyens au service de la qualité de vie. La gouvernance de Nancy Grand Cœur, principal chantier des prochaines années, regroupe depuis 5 ans les représentants de la Communauté urbaine, de la Ville, de la SNCF et des commerçants à la constitution de cet écoquartier dédié à la mobilité. Redessiné par l’urbaniste-architecte Jean-Marie Dutilleul, l’espace central de 15 ha doit voir émerger 165 000 m2 de bureaux, de logements et d’espaces publics qui convergeront vers de pôle de transport.
La nouvelle municipalité devra également gérer les futures friches universitaires. Le départ des facultés d’odontologie et de pharmacie pour le campus biologie-santé du technopôle Henri Poincaré laissera respectivement 18 000 m2 et 15 000 m2 vacants en centre-ville. L’opération Campus lorrain et le projet Artem, regroupement de grandes écoles sur les hauteurs de la ville, se poursuivront jusqu’en 2018.
Son parcours
- Fondateur des Jeunes radicaux en 1991, Laurent Hénart a été élu au conseil municipal de Nancy en 1995 à l’âge de 27 ans.
- Elu député en 2002, il nommé deux ans plus tard secrétaire d’Etat en charge de l’insertion professionnelle des jeunes.
- Laurent Hénart a perdu son mandat de député en 2012.
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