« Les missions de service public des CDG doivent être assurées au niveau national »
Le premier séminaire des centres de gestion de l’interrégion Grand Est a réuni plus de 180 participants, le 21 septembre à Vittel. Pourquoi avoir organisé une rencontre d’une telle envergure ?
La loi du 19 février 2007 a fait naître des ambitions et une dimension nouvelles à l’interrégion du Grand Est, mais trop peu d’agents se sentent directement concernés. La dynamique interrégionale ne peut s’exprimer que si les gens se rencontrent. Le séminaire a permis de générer des échanges et partages d’expériences à partir de thèmes fédérateurs – le recrutement, les concours, les organismes paritaires, la prévention ou la gestion financière – qui se prêtent à une mutualisation des moyens.
Associant cinq régions, l’interrégion Grand Est peut-elle faire figure de pionnière de la coopération ?
Nous ne tenons pas à montrer l’exemple, mais simplement à bien fonctionner chez nous. Notre seule spécificité consiste à fonctionner à une très vaste échelle. Cette particularité comporte des obstacles, telles les distances géographiques et la multiplicité des intervenants à réunir, mais elle constitue également un gage de richesse et d’expérience. La structuration de notre interrégion reste d’ailleurs modeste, avec une seule chargée de mission !
Quel fonctionnement des centres de gestion souhaiteriez-vous voir se mettre en place sur le plan national ?
Le système actuel, qui confère à certains centres de gestion des missions de coordination, me paraît bancal. Celles de service public que constituent la gestion statutaire et le suivi des fonctionnaires momentanément privés d’emploi doivent, à mon sens, être assurées à l’échelon national pour garantir aux centres de gestion existants une équité pleine et entière.
(*) Egalement président du centre de gestion du Bas-Rhin.
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