Ouvert voici 10 ans, le musée Würth France d’Erstein, dans la banlieue de Strasbourg, augmente la notoriété du groupe mondial tout en renforçant le sentiment d’appartenance de ses 4 000 salariés français.
Chez Würth, leader mondial du matériel de montage et de fixation, le terme de culture d’entreprise est à prendre à la lettre. Passionné d’art moderne et contemporain, son dirigeant Reinhold Würth puise dans sa collection personnelle riche de 18 000 œuvres pour irriguer un réseau de 14 musées et sites d’exposition tous situés à proximité de ses implantations européennes. Le groupe, qui compte 400 sociétés employant 47 000 salariés pour un chiffre d’affaires de 12,7 milliards d’euros en 2017, a ainsi acquis une notoriété dépassant largement l’univers de la quincaillerie industrielle.
Vecteur d’image, l’engagement artistique de Würth répond également à un souci de progrès social.
Nos activités culturelles se répercutent sur la qualité de vie de nos collaborateurs et renforcent leur motivation sur le lieu de travail.
Reinhold Würth lors de l’inauguration du musée Würth d’Erstein, dans la banlieue de Strasbourg, en 2008
Dix ans plus tard, l’établissement a bel et bien apporté ce supplément d’âme au siège social de Würth France, qui emploie mille des 4 000 salariés français du groupe.
Le musée contribue à la notoriété de notre marque commerciale, mais aussi au renforcement de notre marque employeur. Que l’on aime ou non l’art moderne, il apporte une touche d’originalité et de charme qui améliore l’ambiance générale de l’entreprise.
Luc Greth-Merenda, directeur des ressources humaines et des affaires juridiques et risk-manager de Würth France
Voici vingt ans, l’entreprise avait rencontré de grandes difficultés pour mener à bien un plan de 400 recrutements, tant son nom était inconnu des candidats potentiels. Aujourd’hui, le problème ne se pose plus : Würth France traite chaque année 45 000 CV qui lui permettent de pourvoir les 600 postes correspondant à ses besoins de renouvellement et de développement.
Vitrine de l’art contemporain proposant des expositions temporaires de grande qualité, le musée fait partie du parcours d’intégration des nouvelles recrues. Pierre Hugel, président du directoire, utilise l’auditorium pour le discours d’accueil aux arrivants. L’accès aux expositions et aux spectacles est gratuit pour les salariés, leurs familles et leurs amis. Les forces de vente y sont régulièrement conviées pour découvrir les nouvelles expositions et mieux les faire connaitre. A toute heure de la journée et durant la pause méridienne, les salariés ont librement accès à la cafétéria implantée dans le musée et au grand parc arboré zébré par un cours d’eau.
Ouvrir un musée dans la zone industrielle d’Erstein constitue un choix plus judicieux que de l’implanter dans une métropole comme Strasbourg, déjà richement dotée sur le plan culturel. Nos salariés participent à la vie du musée et en retirent un grand sentiment d’appartenance et de fierté.
Marie-France Bertrand, directrice du musée Würth d’Erstein
Ancré dans le territoire, le musée a accueilli pas moins de 1 300 invités lors du vernissage de l’actuelle exposition consacrée à Hélène de Beauvoir. La sœur de Simone et artiste engagée qui vécut en Alsace durant quarante ans. Le musée a également permis de décloisonner le lieu de travail. Aux salariés, fournisseurs et prestataires fréquentant habituellement le siège de Würth France se sont ajouté les scolaires, les touristes et les amateurs d’art et de culture, qui ont représenté plus de 370 000 entrées en dix ans.
L’Alsace célèbre l’Industrie magnifique
Durant la première quinzaine de mai, les Strasbourgeois ont découvert 24 œuvres originales disséminées dans l’espace public dans le cadre de l’exposition « l’Industrie magnifique ». Inédite, l’initiative a associé l’initiative inédite a associé 26 entreprises souhaitant valoriser collectivement le territoire. Comptant parmi les principaux sponsors de la manifestation, Würth France a exposé le bronze « the origin of the World » de Marc Quinn, tiré de ses propres collections.
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