L’entreprise de peinture a triplé son capital pour sécuriser sa transmission et conquérir de nouveaux marchés.
Leader régional de la finition du bâtiment, Lagarde et Meregnani, qui emploie 250 salariés à Maxéville, dans la banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle), annonce une augmentation de capital atypique dictée par des considérations éthiques. Fin octobre, ses deux principaux actionnaires, Serge et Sylvie Petiot, ont quasiment triplé les fonds propres, passés de 700.000 euros à 2,1 millions d’euros, en intégrant les bénéfices au capital pour conforter l’entreprise en cours de cession.
Mon mari et moi-même avons engagé la transmission de Lagarde et Meregnani à ses cadres pour assurer sa pérennité. La consolidation du haut de bilan doit aider l’entreprise à poursuivre sa route dans de bonnes conditions, alors même que l’amenuisement des finances publiques laisse prévoir des années difficiles
Sylvie Petiot, directrice générale
Chiffre d’affaires solide
L’augmentation de capital intervient à point nommé pour accompagner l’entreprise lorraine dans sa conquête de gros marchés tertiaires franciliens. Se posant en chef de file d’un réseau de cotraitants, Lagarde et Meregnani a d’ores et déjà réalisé une dizaine de rénovations sur des bâtiments de plusieurs milliers de mètres carrés. Cette nouvelle stratégie lui a permis de conforter son chiffre d’affaires, qui atteindra cette année 37 millions d’euros, tout en générant 7 millions d’euros de chiffre d’affaires pour ses cotraitants.
Fondée en 1907, Lagarde et Meregnani est dirigée depuis près d’un siècle par des salariés devenus dirigeants. Etalée sur 10 ans, la prochaine cession, qui placera quatre cadres aux manettes d’ici à 2013, paraît donc s’annoncer sous les meilleurs auspices.
© CCI de Meurthe-et-Moselle
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