La métropolisation imminente du Grand Nancy galvanise la Solorem, aménageur historique de la communauté urbaine.
Dans le quartier Rives de Meurthe, la société d’économie mixte expérimente un nouveau dispositif, le Projet partenarial urbain (PUP) pour poursuivre l’aménagement engagé dans les années 1990 sous l’égide de l’architecte paysagiste Alexandre Chemetoff. Limitrophe du centre-ville, ce territoire de 300 hectares anciennement inondable accueille aujourd’hui trois Zac dont la dernière, la Zac d’Austrasie, compte encore 450 logements à bâtir. Appliqué au boulevard urbain Meurthe-Canal, au nord-est du quartier, le PUP doit permettre d’engager de nouvelles opérations dans un cadre plus contractuel : le Grand Nancy s’engagera à financer des équipements publics sous réserve que le secteur privé participe à ces investissements. Le Boulevard urbain Meurthe-Canal fait d’ores et déjà l’objet d’une DUP qui confère à la collectivité des emprises nécessaires à sa réalisation.
En centre-ville, la Solorem assure la maîtrise d’ouvrage d’un parking souterrain de 377 places d’un coût de 12 millions d’euros. Le projet, qui sera livré en 2019, concrétise la dimension « mobilité » de l’écoquartier Nancy Grand Cœur. Réservé aux personnes travaillant ou habitant au cœur de l’agglomération, ce parking sans tarification horaire s’insère sous deux nouvelles voiries. Dans ce même secteur, la Solorem lance l’aménagement de la nouvelle place des Justes, qui sera jalonnée par deux immeubles portés par l’opérateur Linkcity et signés par l’architecte portugais Eduardo Souto de Moura. Sur les hauteurs de la ville, l’organisme achève l’aménagement et le pilotage des opérations de construction du grand projet universitaire Artem, qui a mobilisé 243 millions d’euros. Un nouveau projet se profile en périphérie du campus: le Grand Nancy a acté en avril dernier le projet Grand Nancy Thermal, qui vise à constituer autour du complexe aquatique des pôles Sports/loisirs et bien-être/santé, tout en réhabilitant un quartier à forte valeur patrimoniale. Le projet d’un montant de 50 millions d’euros doit voir le jour d’ici à 2020 sous forme de délégation de service public.
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