Les arrondissements de Sarrebourg et de Château-Salins constituent un laboratoire à ciel ouvert de la revitalisation.
Bucoliques, mais toujours traumatisés par la déroute du chausseur Bata, les arrondissements de Sarrebourg et de Château-Salins constituent depuis janvier dernier un laboratoire à ciel ouvert de la revitalisation. Mandatée par le conseil régional de Lorraine et par le conseil général de la Moselle, Sodie a relevé le défi d’y créer 250 emplois en trente mois, grâce notamment à un fonds de 3,5 millions d’euros abondé par Vivendi Universal, cumulable avec les aides publiques.
L’originalité de notre projet repose sur l’interaction entre notre expérience et la stratégie de développement des collectivités territoriales. Leur connaissance du terrain nous permet d’adapter nos outils à un bassin d’emplois hétérogène.
Valérie Schwarz, chargée de mission à Sodie
Espaces naturels
Le Sud mosellan, qui compte parmi ses élus Philippe Leroy, président du conseil général de Moselle, et Jean-Pierre Masseret, président du conseil régional de Lorraine, a des espaces naturels remarquables tels le parc animalier de Sainte-Croix et l’étang de Lindre, tout en conservant les traces d’une industrie naguère bien ancrée. Dans le Saulnois, très rural, où les fromageries Senoble et Riches Monts sont les principaux employeurs, Sodie prône le développement d’une filière agroalimentaire. L’implantation du traiteur La Grande Cuisine du Liban, qui prévoit une trentaine de créations d’emplois dans des locaux mis à disposition par la ville de Château-Salins, conforte cette stratégie.
Sur l’axe Phalsbourg (Bas-Rhin)-Sarrebourg, Sodie entend développer la petite industrie et le secteur tertiaire. D’Abreschviller à Saint-Quirin, la beauté des Vosges mosellanes peut séduire les investisseurs, tels Kuhnle, entreprise allemande spécialisée dans la maintenance de bateaux, ancrée à Niederviller, dans l’attente de la construction d’un port de plaisance. Evoquée depuis plusieurs années, la création d’un village Pierre et Vacances dans ce secteur reste à l’ordre du jour.
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