A partir de ce printemps, les habitués de la piscine olympique Lothaire de Metz se douchent à l’eau chaude solaire.
Engagée en décembre dernier sous maîtrise d’ouvrage communale, la pose de 81 capteurs répartis sur 188 m2 permettra de chauffer l’eau sanitaire, voire de préchauffer l’eau du bassin en été.
Compte tenu de la très haute portée de la toiture au-dessus de la piscine, nous avons préféré poser les panneaux au-dessus du bâtiment du hall d’entrée.
Dominique Riquiet, ingénieur au service Environnement de la ville en charge des énergies renouvelables
Selon l’étude de faisabilité réalisée en 2006 par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), l’installation produira chaque année 120 000 KW, soit une économie de 7 500 euros sur la facture de gaz de la piscine, et générera un gain annuel de 40,5 tonnes de CO2. Le bureau d’études Sogecli installé à Scy-Chazelles a supervisé l’installation effectuée par les entreprises mosellanes Sanichauf de Sarrebourg pour la pose des capteurs et Karm, à Marly, pour les structures métalliques d’appui. Etalées sur cinq mois, les travaux ont mobilisé un investissement de 290 000 euros, subventionné à hauteur de 80 % par l’Ademe, le conseil régional et les fonds européens Feder.
La ville de Metz, qui escompte un retour sur investissement en six ans, envisage d’étendre le chauffage thermique solaire à l’ensemble de ses quatre piscines. Une première étude de faisabilité concerne la piscine Belletanche.
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