« L’industrie n’est pas condamnée et les territoires ont les moyens de la faire vivre ». Repris par Philippe Leroy, président du conseil général de la Moselle, et par Hans Peter Georgi, ministre de l’Economie et du Travail de la Sarre, ce credo a constitué le fil conducteur du premier colloque franco-allemand « Dynamiques industrielles et compétitivité des territoires » organisé le 11 mai à Metz à l’attention de quelque 200 élus et développeurs économiques des deux régions.
Premier département de France pour l’accueil et le développement de sociétés allemandes avec 150 entreprises employant 12 000 salariés, la Moselle mise sur ses atouts traditionnels – proximité géographique et culturelle, expérience de l’accueil, zones industrielles disponibles et accessibles – pour conserver ses hôtes allemands et en séduire de nouveaux.
Le département a accueilli récemment plusieurs extensions d’industriels allemands dont celles de l’équipementier Behr (10 millions d’euros investis entre 2004 et 2005 à Hambach), le fabricant de chaudières Viessmann (30 millions d’euros engagés sur le site de Faulquemont en 2004), ou encore Thyssen Krupp à Florange.
Prévue en juin 2007, l’arrivée du TGV Est pourrait relancer les implantations allemandes qui se sont raréfiées depuis cinq ans. Selon l’Agence française pour les investissements internationaux, la Lorraine s’est classée en 2005 au cinquième rang pour l’accueil d’entreprises étrangères. L’Allemagne reste le premier investisseur en région avec 34 % des projets.
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