A Metz, la suspension « sine die » de l’Ecotaxe a suscité la consternation tant parmi les élus, qui y voient une nouvelle trahison des promesses liées à la compensation de la restructuration militaire de 2008, que parmi les 157 salariés d’Ecoumouv, de plus en plus inquiets pour leur avenir.
Le préfet de Lorraine a reçu mi-octobre les représentants des salariés pour leur assurer qu’aucun plan social n’était à l’étude. Faute de taxe à collecter, leur temps de travail est néanmoins réduit à une semaine par mois. Censée compenser partiellement le départ de 5 000 militaires, l’implantation d’Ecomouv en 2012 devait créer 350 emplois. D’autres promesses, telles le transfert du personnel de l’Insée à Metz, ont fait long feu. Les élus reportent aujourd’hui leurs espoirs sur la création d’une taxe poids lourds régionale étendue à la Lorraine et à l’Alsace qui donnerait à Ecomouv une nouvelle raison d’être.
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