« Nos entreprises ont bouclé leur chiffre d’affaires pour 2012 »
Forts de leur 300 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 900 salariés en 2011, les 9 membres lorrains d’EGF-BTP ont créé une lettre d’information régionale.
Quel message souhaitez-vous ainsi véhiculer ?
Diffusée à 500 exemplaires, notre lettre biannuelle de quatre pages présentera les entreprises générales aux maîtres d’ouvrage et aux maîtres d’œuvre régionaux. Nous voulons expliciter les dispositifs souvent mal connus du marché unique. Nous rappelons également nos engagements vis-à-vis de nos donneurs d’ordres et de nos sous-traitants et présentons nos plus belles références régionales.
Quel bilan tirez-vous des nombreux marchés uniques récemment attribués en Lorraine ?
Nous avons vu s’ouvrir de gros marchés, dont quatre collèges mosellans et quatre lycées régionaux attribués en partenariat public-privé (PPP) et plusieurs opérations hospitalières en conception-réalisation. Nous ne nous plaignons pas, même si les primes allouées pour les projets non retenus sont trop faibles – voire inexistantes, dans le cas de l’extension annulée du stade Picot à Nancy.
D’après les conclusions du conseil régional, la formule du PPP appliquée aux lycées génère une économie de 10 % et un gain de temps de 20 %. Sur les chantiers, nous avons fait la preuve de notre compétence, mais aussi des valeurs communes qui permettent à des entreprises générales concurrentes de gérer au mieux la co-activité.
Comment vos carnets de commandes se présentent-ils aujourd’hui ?
Ils sont déjà bouclés pour 2012. Nous anticipons à présent l’activité de fin 2013, début 2014. Dans le domaine hospitalier, nous ne croyons plus au Plateau technique unique en projet depuis plus de cinq ans dans l’est mosellan. Il est dommage que les collectivités locales n’aient pas trouvé de solution de financement alors même que l’Etat avait débloqué 82 millions d’euros. En revanche, le marché du logement reste porteur. Vaste et vieillissant, le parc locatif de Lorraine représente un potentiel énorme où nous entendons valoriser notre métier.
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