Comment analysez-vous l’effet Pompidou à l’échelle du territoire ?
Le centre Pompidou-Metz a joué pleinement son rôle de catalyseur. Il a tiré vers le haut tous les autres équipements du territoire et contribué à la forte valorisation du quartier de l’Amphithéâtre. La future cité des congrès ne fera pas exception et le nouveau quartier laissera une trace à la postérité.
L’agglomération a-t-elle les moyens de tels équipements ?
Certes, ces équipements sont chers, mais l’image de l’agglomération n’a pas de prix et les investissements sont répartis de manière pragmatique entre les différents acteurs du territoire. Nous avions l’opportunité unique de créer un nouveau coeur de ville. Nous avons fait le choix du risque plutôt que celui de l’inertie. Ce choix assumé à l’unanimité inscrit l’agglomération parmi celles qui ont su faire de la culture un outil de développement. Lors de l’inauguration de l’antenne du musée du Louvre-Lens, on a évoqué l’exemple de Bilbao, mais aussi celui de Metz.
L’agglomération valorise-t-elle-t-elle pleinement l’effet Pompidou ?
Le centre Pompidou-Metz a donné lieu à une réflexion sur l’économie touristique du territoire. Metz Métropole n’a pas de compétence directe en matière de tourisme, mais il lui revient d’accompagner les grands événements du centre, telle l’exposition 1917, événement-phare de 2012. Les acteurs du tourisme, du commerce et de l’hôtellerie doivent se mobiliser pour profiter pleinement de cet équipement.
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