10 ans à bord du TGV Est
Lorrain de cœur, usager du rail et impliqué dans la réalisation du TVG Est depuis 1992, je n’ai jamais douté de l’aboutissement du projet. Je suis convaincu que la ligne connaîtra le même succès que le TGV Méditerranée.
Jean-Claude Mathieu, 47 ans, chef du centre opérationnel de la maîtrise d’ouvrage génie civil du TGV Est Européen
Franc-Comtois d’origine, ce pur produit de la SNCF, arrière-petit-fils de garde-barrière et fils du chef d’établissement de Nancy, intègre dès l’âge de 19 ans la formation de chef de district. Dès lors, sa carrière épouse le réseau ferroviaire régional, de Sarrebourg à Thionville (Moselle) et de Conflans-Jarny à Onville (Meurthe-et-Moselle) avant d’intégrer, en 1992, la mission TGV Est de la SNCF. Mais en 1994, le projet perd de sa vitesse, à tel point que son artisan s’en détourne provisoirement. Promu directeur régional du pôle ingénierie à Metz en 1997, il assure entre autres la refonte du quartier de la Gare Saint-Léon à Nancy, en relation étroite avec la Communauté urbaine du Grand Nancy (Cugn) et l’Etablissement public foncier de Lorraine (EPFL). En 1999, lorsque le projet de TGV Est repart, il compte parmi les premiers cadres à remonter à bord.
A l’heure du lancement du chantier, Jean-Claude Mathieu n’exprime aucune rancune au souvenir des multiples retards à l’allumage de la ligne à grande vitesse.
L’essentiel est que toute la région soit favorable au projet. Bien sûr, les riverains s’inquiètent lorsqu’ils réalisent que la ligne passera pratiquement dans leur jardin, mais chacun est conscient du caractère essentiel du TGV Est.
Jean-Claude Mathieu
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