Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, s’est rendu le 22 mai en fin d’après-midi, à Nancy, suite aux inondations provoquées par des pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit du 21 au 22 mai.
Les dégâts, qui ne sont pas encore chiffrés, concernent particulièrement Nancy, Saint-Max, Tomblaine et Essey-les-Nancy, où l’eau a atteint 1,50 m dans la rue principale. Les inondations ont entraîné plus d’un millier d’interventions des pompiers, la fermeture de sept établissements scolaires et la détérioration de plusieurs routes, dont deux restaient coupées en fin d’après-midi.
André Rossinot, maire de Nancy et président de la communauté urbaine, et les élus des communes sinistrées ont sollicité un décret de catastrophe naturelle pour indemniser les centaines de propriétaires, commerçants et entreprises touchés.
L’orage a placé l’agglomération dans une situation d’urgence. Pour la seule journée de mardi, nous avons reçu une centaine d’appels concernant des caves inondées, voitures détériorées et des commerces affectés dans leur exploitation. L’arrêt de cat’ nat’ est d’autant plus souhaitable que tous les contrats d’habitations ne comportent pas la clause sur les refoulements d’égouts.
Patrick Breton, cogérant du cabinet Rabner, le principal courtier de la ville
Ce mercredi 23 mai au matin, la Macif a enregistré 700 dossiers sinistres déclarés pour Nancy et sa banlieue dont 270 véhicules.
Tous les assureurs sont très mobilisés. De notre coté, nous sommes vigilants à ce que le nombre d’experts sur place soit suffisant. Mais contrairement à d’autres événements climatiques graves, celui-ci a été certes très violent, mais aussi très circonscrit au niveau territorial. Il ne devrait donc pas y avoir de problème d’effectifs pour les experts.
Stéphane Pénet, directeur des assurances de biens et de responsabilité à la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA)
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