Le fonds abondé par le groupe John Cokerill et ses partenaires publics s’est doté de 42 millions d’euros pour accompagner les start-up belges et frontalières.
Avec ses 200 ans d’histoire, ses 6.000 salariés et un chiffre d’affaires de 1,29 milliard d’euros en 2019, le groupe belge John Cokerill constitue un poids lourd de l’ingénierie mondiale. Pour gagner en souplesse et en réactivité, l’entreprise dirigée par le français Bernard Serin a constitué cet été le fonds Industrya, dont le premier appel d’offres court jusqu’au 15 octobre prochain.
Destiné aux porteurs de projets dans les domaines de la transition énergétique, de l’industrie 4.0 et des matériaux, ce fonds contribuera à inscrire John Cockerill dans l’écosystème contemporain et à nous rapprocher de nos futurs partenaires et clients.
Gildino Tavares, Chief Executive Officer du groupe
Les start-up industrielles étant réputées très consommatrices de fonds, Industrya a provisionné 42 millions d’euros abondés par John Cockerill à hauteur de 52 %. Le solde est apporté à parts égales par quatre investisseurs publics belges représentant respectivement l’Etat fédéral, la Région wallonne et les provinces de Liège et du Limbourg flamand.
Ouvert aux porteurs de projets du Bénélux, des Hauts-de-France, du Grand Est et d’Allemagne, Industrya apportera, outre un accompagnement et un hébergement dans l’un des sept incubateurs européens du fonds, un cash-flow allant de 300.00 euros en moyenne au stade du concept à 2 millions d’euros pour des projets plus matures. Depuis l’ouverture d’un site défié fin juillet, une trentaine de candidats ont déjà postulé.
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