Un an à peine après la création de Horse Angels, 16 investisseurs ont déjà examiné 225 projets, tous liés à la filière.
Le monde hippique aime les paris. Un an à peine après la création de Horse Angels, 16 investisseurs ont déjà examiné 25 projets, tous liés à la filière équine. Capables d’engager individuellement des sommes comprises entre 250.000 euros et 1,2 million, ces « business angels » un peu particuliers se répartissent dans toute la France, exercent leur activité dans des domaines très différents, mais partagent la même passion. Hommes d’affaires, mais aussi propriétaires de chevaux ou cavaliers, ils examinent en connaissance de cause des projets de sangles connectées, des solutions biotech de traitement des tendinites ou des applications proposant à la filière équine des hébergements de type « Airbnb ».
Nos investisseurs sont certes parieurs dans l’âme, mais ils restent prudents. Ils savent qu’une course ne dure que quelques minutes, mais que leur engagement durera cinq ans s’ils entrent au capital d’une entreprise.
Julien Kail
Le délégué de Horse Angels est titulaire d’un master en ingénierie financière et compétiteur hippique depuis vingt-cinq ans.
Conçu par Nicolas Mathy, également cheville ouvrière du fonds sectoriel Forinvest dédié au financement de la filière bois et forêt, Horse Angels s’est adossé dès sa création au pôle de compétitivité normand Hypolia, où il détecte les start-up de l’innovation hippique. Basé à Paris, le réseau prospecte également porteurs de projet et investisseurs potentiels à l’occasion de Salons spécialisés, d’enchères chevalines ou de compétitions de prestige, tel le jumping Saut Hermès. Ainsi, 25 start-up ont trouvé des fonds, pour une moyenne de 100.000 euros par projet. Cette année, un comité de cinq experts sillonnera la France pour assister aux pitchs des candidats en région.
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