« Des perspectives réelles, mais beaucoup de points d’interrogation »
Le directeur régional d’Eurovia à Woippy (Moselle) a été élu fin avril président du syndicat professionnel régional de l’industrie routière en Lorraine. L’organisation regroupe 40 entreprises employant 4 000 salariés.
Quelles conclusions le Sprir a-t-il tiré de son point-rencontre régional le 26 avril dernier ?
Le bilan 2011 et les projets 2012 font apparaître des perspectives réelles, mais aussi beaucoup d’interrogations. Les grandes agglomérations poursuivent leurs investissements avec le Mettis à Metz et le la perspective de ligne 2 du tramway à Nancy.
Le projet Terralorraine, qui doit occuper 130 ha à Illange, fait naître un véritable espoir en Moselle.
En Meurthe-et-Moselle, les travaux ont débuté sur la nouvelle liaison de la départementale 16 entre le nord de la vallée de l’Alzette et le Luxembourg.
Le contournement ouest de Thionville et l’élargissement de l’autoroute A 31 entre Thionville et le Luxembourg ouvrent des perspectives à dix ans.
De même, les travaux de l’Andra à Bure laissent espérer un fort potentiel à moyen terme. Le contexte reste néanmoins tendu et les financements publics se tarissent.
Comment les contraintes budgétaires des collectivités se traduisent-elles ?
Les Vosges, qui se distinguaient par leur volontarisme en matière routière, réduisent aujourd’hui leurs investissements à minima. Plus généralement, il existe une grande incertitude sur la capacité des collectivités à obtenir des financements et les routes ne paraissent pas prioritaires. La période des vaches maigres dure maintenant depuis plus de trois ans. Nos entreprises ont maintenu leurs effectifs, mais ont dû réduire le nombre d’intérimaires pour s’adapter.
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