La start-up mosellane a ouvert son capital à des acteurs du service à domicile et de la domotique. Elle ouvre une première filiale en Allemagne.
Créée en 2011 pour développer un hub social destiné aux personnes âgées, Hakisa (chien de traîneau, en langue inuit) trace sa voie dans la droite ligne des ambitions technologiques et sociétales de ses deux fondateurs. Cet été, Eric Gehl et Olivier Audouze ont ouvert le capital de leur start-up à deux acteurs complémentaires, le groupe mondial d’équipements électriques Hager et la holding haut-rhinoise Genalia, dédiée aux services à la personne.
Nous préférions un capital contributif à un apport strictement financier. Ce tour de table garantit l’équilibre entre nos trois piliers, nos activités Web et cloud, l’Internet orienté objet et les services médico-sociaux.
Eric Gehl, PDG d'Hakisa
L’apport – dont le montant n’est pas communiqué – doit permettre à la start-up de 10 salariés basée à Meisenthal (Moselle) de développer simultanément ses solutions de « smart care » (services à domicile) et de « smart home » (domotique) en France et en Allemagne.
Ambitions internationales
Hakisa compte déployer sur le plan national la plate-forme de services déjà utilisée par Apalien, filiale de Genalia, pour gérer son réseau d’entreprises sociales haut-rhinois. Son partenariat avec le groupe Hager, resté très attaché à son berceau sarrois, lui ouvre de vastes perspectives dans le domaine des solutions domotiques adaptées au maintien à domicile. Le géant mondial et la start-up développent depuis plusieurs années une approche commune de la Silver économie dans l’espace frontalier. Fondée en juillet dernier à Sarrebruck, la GmbH Hakisa s’appuiera sur les réseaux commerciaux de Hager pour développer le marché allemand, voire européen. A terme, Hakisa n’exclut pas une seconde levée de fonds qui lui permettrait d’aborder les marchés américain et asiatique.
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