La production de l’usine automobile Smart France de Hambach (Moselle) a été totalement stoppée ce jeudi suite à un mouvement de grève dans les ateliers de montage. La CGT, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC appellent à la reconduction de la grève suite à l’échec des discussions conduites avec la direction cet après-midi.
Le conflit porte sur des revendications salariales dans un contexte tendu, la maison-mère allemande Mercedes ayant annoncé lundi dernier à la direction du site mosellan son intention de réaliser 3 millions d’euros d’économies en 2008 et en 2009.
Toutes les économies possibles ayant déjà été réalisées auprès des sous-traitants, la masse salariale reste la seule variable d’ajustement. Les salariés se voient donc privés de tout espoir durant deux ans.
Patrice Wilhelm, délégué CGT
La direction propose une revalorisation de 2 %, soit 40 euros brut par mois, tandis que les grévistes revendiquent des augmentations de 110 à 150 euros par mois, l’amélioration des conditions de travail et l’intégration des contrats précaires.
Le mouvement touche pour l’heure les 400 salariés du montage et ne s’est pas étendu aux quelque 800 salariés des sous-traitants de Smart France à Hambach.
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