Le rendez-vous business et numérique du Grand Est organise une édition hors normes au nouveau centre Metz Congrès. Son essor témoigne d’un écosystème numérique dense partiellement transfrontalier.
Organisé par Grand Est Numérique les 13 et 14 septembre 2018, le Salon #GEN n’est pas peu fier d’inscrire sa sixième édition dans la séance inaugurale du centre des congrès Robert-Schuman.
Nous voir confier un tel espace constitue une aubaine, tant pour notre association que pour les 3.000 participants attendus. L’événement nous conforte dans notre ambition de figurer bientôt au Top 5 des rencontres nationales du business numérique.
Frédéric Schnur, président de Grand Est Numérique
55 conférences et tables rondes
Deux jours durant, #GEN occupera la totalité du nouveau bâtiment, du rez-de-chaussée, où viendront se restaurer un millier de décideurs et de chefs d’entreprise, au deuxième étage loué pour des réunions de travail, en passant par les 1.200 places de l’auditorium.
Parmi les temps forts annoncés figurent les interventions de Mariya Gabriel, commissaire européenne en charge du numérique, de Bertrand Piccard, inventeur de l’avion solaire Solar Impulse, d’ Oussama Ammar, créateur de l’accélérateur de start-up Thefamily ou encore, de Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo.fr et dirigeant de NBIC Finance. Revendiquant un rôle d’interface entre scientifiques, chercheurs et start-up d’une part, chefs d’entreprise et décideurs non-geeks d’autre part, #GEN enchaînera 55 conférences et tables rondes pour cette édition hors normes.
Fulgurante croissance numérique
Grand Est Numérique, qui compte aujourd’hui 200 adhérents et cinq salariés, doit son essor au regroupement sous la bannière Lor’N’Tech d’une activité digitale éparse, mais bien ancrée en Lorraine. Seule composante transfrontalière de la French Tech, le réseau porté par le Pôle métropolitain européen du Sillon lorrain revendique depuis sa création ses liens avec la Sarre et le Luxembourg.
Le Grand-Duché, qui se caractérise par une fulgurante croissance numérique, n’a longtemps vu en la Lorraine qu’un vivier de main-d’oeuvre qualifiée. Cette approche semble évoluer vers une relation moins unilatérale.
Aujourd’hui, nous comptons à Metz une douzaine de start-up reconnues qui ne seraient pas restées sur notre territoire voilà quelques années, quand les porteurs de projets lorrains partaient naturellement vers le Luxembourg.
Philippe Hénaux, directeur de la mission Attractivité numérique et Ecosystème des start-up à Metz Métropole
Les quatre tiers lieux de Lor’N’Tech et le Lohft (Luxembourg House of Financial Technology), nouvelle place forte des start-up à Luxembourg-ville, envisagent de mutualiser des espaces d’accueil.
Start-up show 42
Côté franco-allemand, la coopération démarre plus lentement. Très lié à l’université, l’écosystème numérique sarrois reste pour l’heure moins visible que son homologue lorrain. Le cluster « silver économie » sarro-lorrain qui se proposait de mettre le numérique au service du grand âge est resté dans les limbes. La coopération en matière de cybersécurité entre les chercheurs lorrains et le Cispa de Sarrebruck peine à décoller, mais pourrait déboucher à terme sur un centre de recherche franco-allemand. En revanche, le start-up show 42, qui réunit chaque année 42 jeunes pousses de Metz, Luxembourg, Trèves et Sarrebruck, confirme l’existence d’un terreau numérique transfrontalier.
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