L’aciérie de Gandrange (Moselle) entre dans sa deuxième semaine de grève. Aujourd’hui, le site a reçu la visite d’Olivier Besancenot, puis de Ségolène Royal.
Le conflit en cours à Gandrange doit être relayé sur le plan national. Il synthétise tout ce que le Gouvernement laisse faire : des suppressions de postes effectués par un groupe largement bénéficiaire, des décisions prises dans une totale opacité et l’exigence de maintenir des niveaux de production identiques avec des effectifs réduits.
Olivier Besancenot, le leader de la Ligue communiste révolutionnaire, chaleureusement accueilli par les militants de la CGT
Ségolène Royal est allée à la rencontre des militants de la CFDT et de la CGC-CFE à l’Hôtel de ville de Fameck.
Nous sommes confrontés à un double problème. Les négociations avec la direction patinent et notre demande de convention tripartite pour acter les engagements de Nicolas Sarkozy à notre encontre n’est pas entendue .
Edouard Martin, délégué CFDT d'ArcelorMittal
Les négociations se poursuivent sous un chapiteau monté ce week-end par la direction, l’accès à l’usine restant bloqué. La direction accepte le principe d’un entretien individuel, d’ici à juillet prochain, de chacun des 875 salariés, dont les postes seront supprimés pour faire le point de ses compétences et de ses souhaits de reclassement.
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