Leader du marché français du liquide aromatique pour e-cigarettes avec sa marque Alphaliquid, la société mosellane Gaïatrend s’apprête à investir 10 millions d’euros dans la fabrication de cigarettes électroniques.
Précurseur du vapotage, Didier Martzel, ingénieur en électronique, a investi le marché du liquide aromatique pour e-cigarettes dès 2008 et y a effectué une percée fulgurante. Basée à Rohrbach-les-Bitche (Moselle), la société familiale Gaïatrend, qui a démarré son activité dans une cuisine, inaugurera en septembre prochain 7 000 mètres carrés de locaux réhabilité où elle emploie 130 salariés. Dotée d’une capacité de production de 250 000 fioles par jour, elle commercialise sa production sous la marque Alfaliquid riche d’une centaine de saveurs, de l’anis à la noix de coco en passant par la banane et le chocolat. Leader du marché national, l’entreprise écoule une partie de sa production en Europe et au Maghreb et prévoit pour 2014 un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros.
Après Alphaliquid, Alphacig
Confortée par le succès du premier salon spécialisé E-CigShow en mai dernier, Gaïatrend, qui revendique un investissement global de 6 millions d’euros dans la production de liquide aromatique, entend dorénavant aborder le marché de la cigarette électronique elle-même. Détenteur d’un brevet déposé en 2006, Didier Martzel a mis au point des prototypes que l’entreprise industrialisera dès janvier prochain sous la marque Alphacig. Le groupe a d’ores et déjà acquis des locaux de 10 000 m2 laissés vacants par l’équipementier Voit à Henriville, également dans l’est mosellan, et compte dédier ce nouveau site à la production d’Alphacig. Le projet mobilise un investissement de 10 millions d’euros et pourrait générer plusieurs dizaines d’emplois.
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