Fondée en 2010 à Rorbach-les-Bitche (Moselle), Gaïatrend produit quotidiennement 250 000 fioles de liquide aromatique et programme un investissement de 10 millions d’euros pour lancer sa propre marque d’e-cigarettes.
Ingénieur en électronique, Didier Martzel a eu le nez creux en décidant courant 2010 de créer sa propre société de liquides aromatiques pour e-cigarettes : trois ans plus tard, Gaiatrend, désormais implanté sur 7 000 m2 de locaux réhabilités à Rohrbach-les-Bitche (Moselle) emploie 130 salariés et produit chaque jour de 200 à 250 000 flacons sous la marque Alfaliquid. Déclinées sous une quarantaine de parfums, de l’anis à la noix de coco en passant par la banane et le chocolat, les fioles sont essentiellement commercialisées en France, une partie de la production étant destinée au Maghreb.
Gaïatrend a constitué le premier fabricant français du secteur, avant que de nouveaux concurrents fassent leur apparition en 2013. Le marché est plus disputé, mais il reste très porteur grâce à de nouveaux clients et prospects – notamment dans le domaine de la parapharmacie et des sociétés informatiques.
Nadège Anton, directrice marketing et communication de Gaïatrend.
L’entreprise prévoit pour 2014 un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros.
Didier Martzel et ses deux fils, Olivier et Xavier, respectivement spécialistes de la haute qualité environnementale et de la chimie, comptent à présent exploiter un brevet déposé en 2006, portant sur une cigarette électronique qui n’existait pas à l’époque. Les premiers prototypes d’Alphacig sont au point et leur production industrielle doit démarrer début 2015 dans les locaux actuels. Anticipant un succès, Gaïatrend a acquis des locaux de 10 000 m2 laissés vacants par l’équipementier Voit à Henriville, également dans l’est mosellan, et compte dédier ce nouveau site à la production d’Alphacig. Le projet mobilise un investissement de 10 millions d’euros et pourrait générer plusieurs dizaines d’emplois.
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