Onze maisons seront rasées et 250 autres seront sécurisées par des travaux financés par l’industriel, l’Etat et les collectivités.
La préfecture de la Moselle a validé mi-juillet le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) le plus complexe et le plus coûteux de France pour protéger le centre-ville de Sarralbe des risques liés à l’usine chimique Ineos Polymers. Le programme d’un montant de 41,5 millions d’euros porte pour l’essentiel sur la réorganisation industrielle du site implanté dans la commune de 4 500 habitants depuis le XIXème siècle. L’industriel disposera de cinq ans pour réaliser des travaux d’un montant de 36,8 millions d’euros répartis entre l’industriel (40 %), l’Etat (40 %) et les collectivités (20 %). Une clé de financement plus complexe encore permettra de financer la sécurisation d’environ 260 logements situés dans une zone d’aléas de 571 hectares recouvrant trois communes.
Onze maisons situées en zone rouge seront rasées à Sarralbe et à Willerwald. L’industriel, l’Etat et les communes se répartiront l’indemnisation d’un montant de 2 millions d’euros à hauteur d’un tiers chacun. Les mesures de réduction de la vulnérabilité représentent un montant équivalent pour renforcer les châssis, changer le vitrage et filmer les vitres de 250 maisons. Des artisans agrées viendront effectuer des diagnostics individuels pour chiffrer les travaux plafonnés à 20 000 euros, dont 10 % resteront à charge des propriétaires. Les deux communes, deux intercommunalités (à fiscalité différente), les départements de Moselle et du Bas-Rhin, concerné par la forêt communale d’Herbitzheim, le conseil régional du Grand Est et l’Etat devraient s’accorder d’ici à la fin de l’année sur le financement de ces travaux, qui pérennisent 290 emplois à Sarralbe.
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