Le groupe de BTP Eiffage a précisé mi-juin les contours de la restructuration qui supprimera 80 des 170 postes de l’usine Eiffage Construction métallique de Maizières-les-Metz . La direction invoque la chute des cours du pétrole, qui nuit à la compétitivité des unités situées loin des installations pétrochimiques maritimes, pour expliquer ce plan social.
Les 170 salariés de l’usine Eiffage Construction métallique de Maizières-les-Metz (Moselle) ont obtenu confirmation du plan de sauvegarde de l’emploi qui conduira à 80 suppressions de poste sur le site mosellan d’ici à la fin de l’année. La restructuration concerne l’ensemble de la construction métallique qui présente des références prestigieuses dont la fondation Louis Vuitton à Paris ou le viaduc de Millau. Seuls les anciens salariés de l’entreprise Munch de Frouard (Meurthe-et-Moselle), recentrés à Maizières-les-Metz en 2014, sont provisoirement protégés par un contrat liant entreprise à EDF pour des travaux de maintenance sur la centrale nucléaire de Cattenom. La direction du groupe propose aux salariés messins 12 mutations, dont huit à l’usine alsacienne de Lauterbourg, qui centralisera les constructions complexes. Les négociations sur le plan de sauvegarde de l’emploi s’achèveront d’ici à la fin de l’année.
Le groupe Eiffage supprimera au total 239 des 1 100 postes de sa branche Construction métallique. Outre l’usine de Maizières-les-Metz, les sites de Martot (Eure), d’Etupes (Doubs) et de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) sont concernés.
--Télécharger l'article en PDF --