Dédié à l’écoconstruction et à l’éco-rénovation dans l’espace Luxembourg/Wallonie/Meurthe-et-Moselle, le projet Ecotransfaire restituera le 19 juin prochain le bilan des travaux menés durant trois ans par ses 12 acteurs de part et d’autre des trois frontières.
Respectivement axés sur les entreprises, les maîtres d’ouvrage, le développement économique et l’insertion de nouveaux travailleurs, les quatre « piliers » du projet se sont érigés de manière complémentaire. Ils aboutissent aujourd’hui à une plateforme sur laquelle pourra s’appuyer une économie circulaire de la construction.
Le modèle de Beckrich (Luxembourg), où le groupement ClimEEC regroupe une vingtaine d’entreprises spécialisées dans l’écoconstruction, doit inspirer la constitution de « grappes » analogues en Lorraine et en Belgique. Ecotransfaire a initié des formations spécifiques à de nouveaux métiers dont les itéistes (spécialistes de l’isolation thermique par l’extérieur). La maîtrise d’ouvrage publique a également été sensibilisée et formée à l’écoconstruction. Un logiciel réalisé par le CAUE de Meurthe-et-Moselle propose une aide à la décision aux élus français et s’élargira aux pays voisins sitôt actées des évolutions législatives en cours. Un groupe de recherche piloté par l’université de Liège a identifié le bois, le chanvre et le liège comme écomatériaux les mieux adaptés aux filières courtes. Des prêts de la Banque européenne d’investissement au crowfunding, Le Luxembourg Institut of Science and Technology (List) s’est penché sur les financements de l’écoconstruction. L’entreprise d’insertion belge les Pépinières de la Gaume illustrent les opportunités de préqualification qu’ouvre l’écoconstruction aux publics les plus éloignés de l’emploi. Basé à Lexy (Meurthe-et-Moselle), le GIE Ecostransfaire se prépare à porter de nouveaux projets européens pour prolonger et renforcer la démarche.
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