Ecologgia lance la construction d’un parc écologique tertiaire de 15 ha sur les hauteurs de Nancy. Occupant l’une des dernières parcelles de la Zac Saint-Jacques de Maxéville, le projet totalise 80 000 m2 de locaux HQE qui mobiliseront quelque 140 millions d’euros d’investissements au cours des huit prochaines années.
Respectivement dénommés Le Quadrant et Le village Oceanis, les deux premiers bâtiments de l’Ecoparc seront livrés fin 2010. Confié au cabinet d’architecture AAG de Scy-Chazelles (Moselle), le Quadant, structure de 5 000 m2 sur trois niveaux, constituera le plus grand bâtiment tertiaire Zen (zéro énergie net) de Lorraine grâce à une toiture photovoltaïque, un puits canadien et une structure associant bois et isolants naturels. Conçu comme un « village de PME » par les architectes André Moulet-Bourbon et Valérie Schatzlé basés à Villers-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle), le complexe Oceanis proposera cinq bâtiments à basse consommation modulables sur 14 000 m2.
Le pari des Ecoparcs
Ecologgia s’est gardé de livrer les 80 000 m2 d’une traite. Le rythme de réalisation colle aux besoins du marché nancéien, qui consomme aujourd’hui quelque 40 000 m2 de bureaux par an. Situé à 15 minutes de la gare de Nancy, l’Ecoparc, seul site capable de proposer 15 000 m2 d’un seul tenant, offre un ensemble exceptionnel à l’échelle du Grand Est.
François Suty, directeur d’Acte CBRE Nancy et commercialisateur du projet
Les innovations techniques engendreront un surcoût de 10 à 15 % par rapport à une construction classique. Les prix de location, qui ne sont pas encore fixés, intégreront cet écart, mais les gains espérés sur les charges devraient le compenser.
Les écoparcs deviendront bientôt aussi incontournables que les technopôles dans les années 80.
François Pélissier, 45 ans, fondateur d’Ecologgia, ancien adjoint au maire et ancien vice-président de la communauté urbaine de Nancy.
Créée début 2008, Ecologgia, dotée d’un capital de 4 millions d’euros, compte déjà 80 salariés répartis sur trois sites lorrains. L’entreprise revendique une triple compétence de bureau d’études, de promoteur et de constructeur. Elle lance la construction d’un « écovillage » de 25 maisons bioclimatiques à Bainville-sur-Madon (Meurthe-et-Moselle) et implante des locaux de 4 000 m2 dénommés Domofutura sur la nouvelle zone d’activité dédiée au développement durable à Morhange (Moselle). Parmi ses pistes de développement, figurent la construction écologique dédiée à l’industrie et la réhabilitation des bâtiments anciens.
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