Le plus grand parc tertiaire « vert » de l’est de la France doit générer 140 millions d’euros d’investissements.
Couper un ruban eût été trop banal. Aussi François Pélissier, fondateur et dirigeant d’Ecologgia, le plus grand parc tertiaire écologique de l’est de la France, a-t-il invité en fin de semaine dernière André Rossinot, président de la Communauté urbaine du Grand Nancy (CUGN), et Henri bégorre, maire de Maxéville, à scier une bûche pour en symboliser le lancement. Deux premiers bâtiments verront le jour d’ici à la fin 2010 sur les hauteurs de Nancy.
Cap sur 3.000 salariés
Intégrant une toiture photovoltaïque, un puits canadien et une structure bois sur 5.000 m2, le Quadrant constituera le plus grand bâtiment tertiaire ZEN (zéro énergie net) de Lorraine. Conçu comme un « village de PME », le complexe Oceanis proposera cinq bâtiments à basse consommation modulables sur 14.000 m2. Le projet doit générer 140 millions d’euros d’investissement et accueillir 3.000 salariés au cours des huit prochaines années.
Les écoparcs constitueront demain un concept aussi incontournable que les technopôles l’ont été dans les années 1980.
François Pélissier
À 45 ans, l’ancien adjoint au maire de Nancy et vice-président de la CUGN, compte déjà une expérience remarquée dans les énergies renouvelables. Fondateur d’Erelia, spécialisée dans l’implantation et l’exploitation de parcs éoliens, l’ingénieur a vendu fin 2007 la structure dont il reste vice-président à Gaz de France, qui en a fait le navire amiral de sa stratégie éolienne en France.Créée début 2008, la société Ecologgia est dotée d’un capital de 4 millions d’euros. Elle compte déjà 80 salariés répartis sur trois sites lorrains. L’entreprise revendique une triple compétence de bureau d’études, de promoteur et de constructeur. François Pélissier, qui s’est retiré de la vie politique, compte à présent créer une fondation, les Allumeurs d’Étoiles, dédiée à l’insertion.
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