Privés de composants et d’équipe commerciale, destitués de la production des fours à micro-ondes de moyenne gamme, contraints au chômage technique depuis début septembre, les 230 salariés de Daewoo Electronics France (DEF), à Villers-la-Montagne (Meurthe-et-Moselle), n’entretenaient plus grande illusion sur le sort de leur usine.
Espoir d’un plan social convenable
L’annonce, le 9 septembre dernier, du licenciement, pour motif économique, de l’intégralité du personnel a néanmoins constitué un choc pour l’ensemble du Pays-Haut.
« Nous vivons une répétition de ce qui va nous arriver », soupirait l’un des membres de la délégation de l’usine de tubes cathodiques de Daewoo Orion, qui emploie 550 salariés à Mont-Saint-Martin, à quelques kilomètres de Villers-la-Montagne. Maigre consolation, DEF n’a pas – encore – déposé son bilan. Les salariés peuvent ainsi espérer un plan social acceptable.
DEF est le seul site à s’être acquitté de ses charges sociales. Mais, contrairement aux autres groupes asiatiques, dont Panasonic, qui se sont succédé sur le Pôle européen de développement, Daewoo n’a jamais été un bon payeur. Il faudra une forte mobilisation pour obtenir un plan social digne de ce nom.
Amar Bouchama, délégué CFDT de Daewoo Orion
Le détail du plan social et son échéancier devaient être présentés le 17 septembre.
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