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Entré en service en début d’année dans une centaine d’immeubles luxembourgeois en début d’année, Nestor 2.0 n’a pas tardé à se démultiplier.
Conçue par la société nancéienne Cube Digital Media, cette conciergerie digitalisée affiche dans les halls de locaux tertiaires grand-ducaux les informations utiles aux usagers et à la copropriété. Le consortium de promoteurs qui en a acquis la licence a négocié cet été un contrat d’exclusivité pour mettre cette solution en œuvre dans de nouveaux bâtiments luxembourgeois, mais aussi en Belgique et en Allemagne.
Le Luxembourg présente un secteur tertiaire dense et un taux de digitalisation remarquable. Les donneurs d’ordres y sont exigeants en matière de qualité, de rapidité et de pérennité. Une fois ces conditions remplies, le marché grand-ducal offre des débouchés larges et durables.
Jean-Jacques Guyot, président de Cube Digital Media
Créée ex-nihilo en 2015, Neo Digital Média, la filiale luxembourgeoise du groupe, a affiché un chiffre d’affaires de 400 000 euros dès son premier exercice.
Fondée en 2004 et déployée cinq ans plus tard avec l’intégration de la société Cube Système, la PME lorraine a surfé avec succès sur la vague de digitalisation du début de la décennie. Les services publics, les usines, les centres commerciaux diffusent désormais leurs informations par le biais de bornes ou d’écrans. Cube Digital Media estime avoir commercialisé son produit phare, le logiciel de planification Neoscreen, auprès d’environ 12 000 clients. L’équipe, qui compte six ingénieurs, conçoit chaque année 500 nouvelles solutions, sans grand effort de prospection. La PME a sélectionné une trentaine de revendeurs pour commercialiser ses services auprès des agences de marketing, des intégrateurs audiovisuels et des spécialistes des courants forts et des courants faibles, susceptibles de jouer un rôle de prescripteurs lors des travaux préalables à la numérisation des bâtiments.
Cube Digital Media se lance à présent à la conquête de marchés lointains. En Afrique, ses systèmes équipent la radio-télévision ivoirienne, l’aéroport de Libreville au Gabon et plusieurs mines d’or au Burkina Faso. Un contrat de licence signé cet été avec un distributeur canadien pourrait lui faire gagner un millier de clients à Montréal et au Québec. L’entreprise prospecte également la Pologne grâce à un salarié bilingue. Reconnue pour la sécurité et la simplicité d’usage de ses logiciels, la PME nancéienne apporte une french touch appréciée à l’affichage dynamique.
Effectif : 13 salariés.
Chiffre d’affaires : 5 millions d’euros de chiffre d’affaires fin 2016.
Activité : communication digitale
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