Archives par categorie: Correspondances transfrontalières
Frédérique Seidel, secrétaire générale de l’Université de la Grande Région« Nous avons tant besoin d’étudiants européens ! »
Transfrontalier - Bade - Wurtemberg - Lorraine - Luxembourg - Sarre - Wallonie - Grandes écoles - Université
Ex-coordinatrice du réseau de villes Quattropole, puis directrice du GIP Interreg Saarland-Moselle-Lorraine-Westpfalz, Frédérique Seidel assume depuis 2016 la fonction de secrétaire générale de l’Université de la Grande Région (UniGR).
Ce groupement de six universités implantées dans quatre pays (*) a renforcé ses coopérations durant la crise sanitaire. Soutenu par l’Union européenne, il contribue à la visibilité de la Grande Région tout entière.
Pourquoi l’UniGR s’est-elle ouverte cet été à la grande école de sciences appliquée htw saar?
Il ne s’agit pas d’une adhésion, mais d’une convention avec un partenaire naturellement transfrontalier. La htw saar a créé 12 cursus transfrontaliers pionniers qui s’ajoutent aux 18 que proposaient déjà les membres fondateurs. Cette offre unique en Europe contribue non seulement à la visibilité de l’Université de la Grande Région, mais aussi, à celle de la Grande Région elle-même.
Après la crise sanitaire, la coopération sarro-mosellane se remet sur les rails
Transfrontalier - Moselle - Sarre - Projets urbains - Université
Ministre-président de la Sarre, Tobias Hans a dédié son premier déplacement hors frontières à Patrick Weiten, président du conseil départemental de la Moselle. Empreinte d’amitié et d’émotion, la visite a permis aux deux hommes de tirer les enseignements d’une crise sanitaire qui a entravé l’unité sarro-mosellane et de retravailler le tracé d’une coopération renforcée.
A l’issue de la matinée de travail organisée à Metz le 26 juin 2020, Patrick Weiten, président du conseil départemental de la Moselle et Tobias Hans, ministre président de Sarre, ont tenu des propos d’une tonalité inhabituelle lors d’une conférence de presse.
« Tu as sauvé la vie de Mosellans. » Patrick Weiten.
Christophe Girard, directeur du village de marques « Roppenheim The Style Outlets »« Il nous tarde d’être le 15 juin »
Alsace - Bade - Wurtemberg - Interviews - Grande distribution
Christophe Girard dirige le « Roppenheim The Style Outlets », un village de marques bas-rhinois de plus de 100 boutiques pour 650 salariés. Situé à la frontière entre le Bas-Rhin et le Bade-Wurtemberg, le centre a accueilli 2 millions de visiteurs, dont 740.000 clients allemands. Le directeur a hâte de rattraper le temps perdu.
Votre centre a rouvert le 15 mai dernier, mais vous êtes resté coupé de votre clientèle allemande. Parviendrez-vous à compenser cette perte ?
Il nous tarde d’être le 15 juin, bien sûr ! La clientèle allemande a représenté 37 % de la fréquentation du centre l’an dernier. Autant dire que nous attendons avec impatience la réouverture de la frontière voisine de quelques mètres de notre site. Nous sommes confiants quant à notre capacité de rattraper le temps perdu. Notre profil de visites est constitué de personnes qui reviennent quatre à cinq fois par an. Deux rendez-vous phares habituels avec les Allemands n’ont pu être honorés : celui des vacances de Pâques et également celui du pont de la Fête-Dieu, situé cette année autour du … 11 juin.
Marion Lacombe, responsable du projet MosaHYc« L’hydrogène trouve un terrain d’expérimentation fertile dans la Grande Région »
Transfrontalier - Lorraine - Luxembourg - Rhénanie - Palatinat - Sarre - Énergie - Industrie - Travaux publics | Infrastructures
Le transporteur de gaz GRTgaz porte un projet de réseau transfrontalier pour l’hydrogène. Marion Lacombe, analyste stratégie et responsable du projet pour l’opérateur français, en détaille les enjeux.
Que recouvre MosaHYc ?
Contraction de Moselle Sarre Hydrogène Conversion, ce nom désigne la création d’un réseau transfrontalier d’alimentation en hydrogène entre la Sarre, la Moselle et la frontière luxembourgeoise. Ce projet vise à transporter de l’hydrogène dans des réseaux de gaz existants, par la conversion de ceux-ci, sur une distance de 70 kilomètres reliant Carling et Bouzonville côté français, à Perl et Völklingen côté allemand. La capacité de transport est évaluée à 20 000 mètres par heure.
Jean-Louis Jérôme, directeur général du Port autonome de Strasbourg« Le port de Lauterbourg est parfaitement binational »
Transfrontalier - Alsace - Bade - Wurtemberg - Travaux publics | Infrastructures
Directeur général du Port autonome de Strasbourg, Jean-Louis Jérôme présente le groupement d’opérateurs transfrontalier retenu pour assurer l’exploitation du nouveau terminal du site de Lauterbourg (Bas-Rhin). Les quatre partenaires ont constitué la société Lauterbourg Rhine Termina, qui démarrera ses activités en septembre prochain.
Pour l’exploitation du nouveau terminal sur son site de Lauterbourg, le Port autonome de Strasbourg a souhaité une réponse franco-allemande. Pourquoi ?
Du point de vue du transport rhénan, Lauterbourg est parfaitement binational. Sa localisation rend évidente une approche transfrontalière. Ce port ouvre un accès facile à l’Allemagne : en venant de son embouchure, c’est la dernière étape avant la chaîne d’écluses sur le fleuve. La desserte de l’Allemagne s’y effectue sans contraintes d’interopérabilité. Le nouveau terminal vise un marché autant français qu’allemand.
Jean-Claude Bernardini, président du Conseil syndical interrégional de la Grande Région« Avant d’être frontaliers, les navetteurs sont des salariés »
Transfrontalier - Lorraine - Luxembourg - Rhénanie - Palatinat - Sarre - Wallonie - Ressources humaines
Président du Conseil syndical interrégional de la Grande Région (*) qui regroupe huit organisations syndicales allemandes, belges, françaises et luxembourgeoises, Jean-Claude Bernardini a été secrétaire syndical à la FGTB (Belgique) de 1991 à 2002, avant de rejoindre le syndicat luxembourgeois OGBL, dont il est secrétaire central.
Responsable pour l’OGBL des questions touchant aux frontaliers, il analyse l’impact du Covid-19 dans le monde du travail de la Grande Région.
Quel a été l’impact du Covid-19 sur le monde du travail dans l’espace frontalier entre la Belgique, le Luxembourg, la France et l’Allemagne que vous représentez auprès de la Confédération européenne des syndicats ?
La crise sanitaire a permis de débloquer en un mois un problème qui semblait insoluble depuis des années : le Luxembourg a conclu des accords sur le télétravail et la fiscalité avec la France, la Belgique et l’Allemagne. C’est bien la preuve que quand on veut, on peut ! Mais il s’agit de trois accords différents et non d’un seul.