Archives par categorie: Correspondances transfrontalières
Danseurs et comédiens font leurs Classes dans la Grande Région
Transfrontalier - Lorraine - Luxembourg - Thionville - Formation - Tourisme | Culture
Le Nest - Centre dramatique national de Thionville Grand-Est et la Theater Federatioun du Luxembourg ont présenté ce jeudi 7 septembre 2018 la première formation continue transfrontalière destinée aux comédiens et danseurs. Les Classes de la Grande Région soutiennent des artistes de plus en plus nombreux à franchir les frontières.
Le centre dramatique transfrontalier de Thionville-Grand Est Nest a accueilli ce jeudi 7 septembre 2018 dans son théâtre en bois une vingtaine d’artistes majoritairement lorrains venus prendre connaissance du premier parcours de formation transfrontalier destiné aux comédiens et danseurs en exercice.
Jenny Lippmann, directrice de la rédaction de szenik« Dans le Grand Est transfrontalier, les arts vivants se trouvent dans une période charnière »
Transfrontalier - Alsace - Bade - Wurtemberg - Lorraine - Luxembourg - Région Grand-Est - Rhénanie - Palatinat - Sarre - Suisse - Wallonie - Tourisme | Culture
Issu d’un projet Interreg, cet agenda culturel bilingue français-allemand complété par un magazine web couvre l’actualité culturelle de Bruxelles à Zurich. La jeune Allemande évoque avec enthousiasme la richesse de cette vaste scène transfrontalière.
Sur quels critères sélectionnez-vous les spectacles cités dans szenik ?
Nous privilégions les créations en régions et les coproductions entre salles transfrontalières. La sélection est effectuée par des passionnés des arts vivants : les trois permanents du site, mais aussi des correspondants bénévoles, étudiants, anciens journalistes ou experts, qui fréquentent les spectacles et font partager leur envie de découverte.
Jo Kox, président du Fonds culturel national du Luxembourg« Les subventions s’arrêtent aux frontières ! »
Transfrontalier - Lorraine - Luxembourg - Tourisme | Culture
Président du Fonds culturel national (Focuna) du Luxembourg, Jo Kox a été mandaté en 2016 par le Premier ministre Xavier Bettel pour rédiger le premier plan de développement culturel du pays.
Le 29 juin 2018, il a présenté devant un parterre de 400 élus, représentants institutionnels et acteurs culturels, le fruit de deux années de consultations, de réflexions et de propositions.
Serge Basso de March, directeur de la Kulturfabrik« Esch 2022 n’est pas une finalité, mais un point de départ »
Transfrontalier - Lorraine - Luxembourg - Rhénanie - Palatinat - Sarre - Wallonie - Tourisme | Culture
Directeur du centre culturel la Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette depuis 2002, Serge Basso de March voit dans la désignation de la ville comme capitale culturelle 2022 l’opportunité de structurer le territoire tout entier.
Ecrivain, poète et militant d’une culture intégratrice, il porte sur trois décennies de coopération transfrontalière un regard confiant.
Esch 2022 vous paraît-il constituer une échéance importante ?
Evidemment. La désignation d’une ville au titre de de capitale européenne de la culture constitue un des leviers les plus efficaces qui soit en matière de culture, mais aussi de mobilité, d’économie et de social. La Kulturfabrik porte huit dossiers inscrits dans Esch 2022. Je ne m’exprimerai pas sur les récents changements survenus dans la gouvernance (voir encadré), mais je m’inquiète pour le timing des réalisations. Il est urgent de démarrer.
Au Luxembourg, la philanthropie pourrait réveiller l’art
Luxembourg - Banques | Assurances - Tourisme | Culture - Industrie
Réunis le 15 juin 2018 au château de Septfontaines à Luxembourg-ville, les membres de l’association Luxembourg for Family office ont consacré leur événement annuel à la philanthropie, présentée comme un nouveau modèle de capitalisme solidaire. Imprégné de la culture du mécénat, le Grand-Duché pourrait réactiver cette forme de générosité dans la perspective d’Esch 2022.
Créer pour structurer, préserver et transmettre les patrimoines familiaux grand-ducaux, Luxembourg for family office a consacré une large partie de son huitième évènement annuel à la philanthropie, tout particulièrement dans le domaine de l’art.
Julia Hennings, adjointe à la Culture de la Ville de Sarrelouis« Le but de Sarrelouis est de se faire remarquer »
Transfrontalier - Metz - Sarre - Tourisme | Culture
Historienne de l’art née d’un père allemand et d’une mère autrichienne, Julia Hennings a étudié la philosophie et l’archéologie, exercé dans le tourisme, l’édition et la réalisation et vécu en en Italie et en France avant de se poser à Sarrelouis, où elle exerce depuis octobre 2016 la fonction d’adjointe à la culture. Pour accentuer le rayonnement culturel de la ville et de son district frontalier de 215 000 habitants, l’élue s’appuie en partie sur la coopération transfrontalière.
Vous avez inauguré ce 10 juin 2018 l’exposition « deux villes, zwei Städte », qui dissémine les œuvres monumentales du sculpteur allemand Robert Schad à Metz et à Sarrelouis. Comment cette coopération s’est-elle déroulée ?
Le projet trouve son origine dans l’amitié très ancienne qui lie Robert Schad à Jo Enzweiler, directeur de l’institut d’art contemporain de Sarrelouis. L’institut souhaitait exposer les œuvres de l’artiste, mais ne pouvait présenter dans ses propres locaux que les petites pièces. Pour les sculptures monumentales en acier, il fallait faire intervenir la ville. Metz avant programmé un parcours d’œuvres de Schad dans le cadre de sa programmation estivale Constellations.