Dalkia installera la plus importante centrale à biomasse de l’est, à l’issue de l’appel à projet 2006 du ministère de l’Ecologie.
La filiale de Véolia Environnement investit 60 millions d’euros sur le site de Solvay, à Tavaux, dans le Jura. Une chaudière couplée à une turbine à vapeur d’une puissance électrique de 30 MW satisfera 15% des besoins en vapeur du chimiste. Fonctionnant uniquement au fioul lourd, la Papeterie du Doubs (groupe Otor) à Novillars, dans le Doubs, évitera le rejet de 25 000 tonnes de CO2 par an avec une installation de 15,8 MW. L’opérateur de gaz et d’électricité Poweo signe cet investissement de 48 millions d’euros. Ces deux unités seront approvisionées principalement par des rémanents forestiers et des taillis à très courte rotation cultivés sur les jachères.
Poweo signe un investissement équivalent en Lorraine avec le chimiste Novacarb sur son site industriel de Laneuveville (Meurthe-et-Moselle). L’installation d’une puissance électrique de 16 MW mobilise un investissement de 50 millions d’euros qui génèrera 15 emplois. Elle fonctionnera à partir de paille, de miscanthus (une graminée) et de plaquettes forestières. Novacarb postulait de longue date à l’implantation d’une usine d’incinération de farines animales pour diversifier son approvisionnement énergétique.
A Corbenay, en Haute-Saône, l’opérateur en énergie renouvelables Voltalia alimentera une partie des ateliers de séchage de la Compagnie Française du Panneau avec une puissance de 7,2 MW. En Bourgogne, le projet de Biomelec (5,7 MW) complète le pôle d’excellence bois de La Machine dans la Nièvre. Toutes ces unités de cogénération sont annoncées pour 2010.
Avec l’aimable autorisation de Christiane Perruchot
--Télécharger l'article en PDF --