Célébré fin juin au château des Monthairons, le centenaire de la fédération du BTP de la Meuse a donné lieu à une leçon d’histoire.
En 1922, le président de l’institution plaidait pour la réduction des délais de paiement. Deux ans plus tard, son successeur regrettait que les entreprises meusiennes n’aient pu concourir à la construction de l’ossuaire de Douaumont. En 1952, le président en exercice dénonçait le travail au noir dominical sur un chantier verdunois.
«Depuis un siècle, la profession se bat toujours pour les mêmes causes », constate Pierre Nicora, président de la fédération depuis 13 ans, avant de dresser un état des lieux plutôt sombre. Le bâtiment meusien a perdu 58 emplois au cours du premier trimestre et le secteur s’inquiète d’une chute de 75 % des mises en chantier de logements collectifs et de la politique de rabais imputée à l’office d’HLM. Mais le président du conseil général, Christian Namy, a rappelé les perspectives ouvertes par la construction de l’usine Safran, le projet d’urbanisation autour de la gare TGV et le chantier Cigéo défendu par l’Agence nationale pour les déchets radioactifs.
--Télécharger l'article en PDF --