PDG de CMI (2 700 salariés, 500 millions d’euros de chiffre d’affaires prévu en 2007), Bernard Serin s’attache dorénavant à la réussite d’une PME de 130 personnes : le FC Metz, dont il assume la fonction de vice-président depuis juin 2006.
Le patron de l’ex-filière Ingénierie du sidérurgiste belge Cokerill Sambre n’arrive ni en fan, ni en sauveur, mais en homme d’affaires convaincu de la viabilité de son projet « Grenats 2010 ». Il compte tripler en trois ans la capacité des loges VIP et le nombre de sponsors, transformer le stade Saint-Symphorien en centre d’affaires et, surtout, réinstaller durablement le FC Metz dans la première partie du classement de Ligue 1.
Supporter du FC Metz depuis l’enfance et joueur amateur de bon niveau durant une vingtaine d’années, l’enfant du pays – ses parents quittèrent l’Hérault pour Metz lorsqu’il avait deux ans – a toujours su conjuguer engagements professionnel et footballistique. Devenu cadre dirigeant de Sollac, il signe en 1984 le partenariat entre son entreprise et le FC Metz – quelques semaines avant la victoire de l’équipe mosellane en coupe de France, qui compte parmi ses meilleurs souvenirs. Repreneur de CMI en 2002, le dirigeant répond sans hésiter à l’appel de Carlo Molinari lorsqu’en 2006, le FC Metz descend en deuxième division.
Avec 40 ans passés à la tête du club dont deux ans seulement en ligue 2, Carlo possède une expérience irremplaçable. Moi, je ne suis venu que pour faire partager mon expérience de l’entreprise.
Bernard Serin
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