Projet urbain d’une envergure unique en Europe, Belval a franchi sans encombre trois nouvelles étapes-clé de son urbanisation. Le Grand-Duché du Luxembourg poursuit la transformation de 120 hectares de friches sidérurgique en quartier universitaire, tertiaire et résidentiel.
Aux portes de la Lorraine, l’aménagement du quartier de Belval se poursuit sereinement, en phase avec une programmation qui mobilisera un milliard d’euros de fonds publics d’ici à 2025. Au cours des six derniers mois, ce projet urbain majeur a franchi trois nouvelles étapes avec la livraison courant mai des locaux de l’université, l’ouverture des hauts-fourneaux au public le 4 juillet et l’inauguration fin septembre d’un parc public de 8 ha reliant les quartiers résidentiels de Belval nord au quartier d’affaires Square Mile.
Ces étapes symboliques marquent le véritable décollage du quartier. Le plan de marche est respecté et nous nous attendons à présent à une accélération des projets.
Robert Kocian, directeur marketing d’Agora, la société de développement chargée de la planification et de la réalisation de Belval
Le site s’est enrichi à la rentrée de deux nouveaux bâtiments, une résidence universitaire et un centre de recherche médical mixte public-privé édifiés par l’architecte Jean-Luc Lambert sur 20 000 m2. Au cours des deux prochaines années, le Square Mile accueillera 55 000 m2 supplémentaires répartis en cinq bâtiments dont deux résidences universitaires et trois bâtiments regroupant commerces et bureaux.
Du désert à la ruche
Belval, qui constituait voici une décennie une friche sidérurgique désertée, accueille aujourd’hui 150 entreprises et commerces, 1 400 habitants et 4 000 salariés. Achevés, mais encore inoccupés, les locaux rutilants de la Maison du savoir, constitués d’une barre de 180 mètres de long surmontée par une tour de 80 mètres de hauteur, accueilleront un millier d’enseignants et de personnels administratifs et 1 500 étudiants dès la rentrée 2015. Régulièrement interrogés depuis 2010, résidents et salariés du nouveau quartier se déclarent à 85 % satisfaits de leur environnement et de leur cadre de vie. Le seul bémol concerne l’incessante succession de chantiers, qui se poursuivra durant encore au moins une décennie.
--Télécharger l'article en PDF --