Sur le papier, la coopération avance à grands pas. La France et le Luxembourg ont signé en mai 2004 un échange de terrains pour favoriser un aménagement concerté du projet Belval.
En juin 2005, une déclaration d’utilité publique a officiellement associé les conseils généraux de Moselle et de Meurthe-et-Moselle à la maîtrise d’ouvrage d’une liaison routière transfrontalière à deux fois deux voies. La même année, la directive d’aménagement du territoire des bassins miniers nord-lorrains et le conseil interministériel d’aménagement du territoire ont réaffirmé les ambitions de la France, au sud de Belval.
Deux ans plus tard, la coordination du projet Belval/Alzette 2015, initié par la préfecture de Lorraine, n’a plus d’animateur depuis cet été. La mission préfectorale tarde à remettre ses conclusions, qui pourraient servir de base à un classement en projet d’intérêt national. Las de l’expectative et des navettes quotidiennes de 25 000 véhicules en Moselle, les territoires se mobilisent.
Opérationnelle depuis le début d’année dans sa dimension interdépartementale, la communauté de communes Pays-Haut-Val d’Alzette (CCPHVA) a engagé un projet de Groupement européen de coopération territoriale (GECT), associant cinq communes luxembourgeoises, les deux Etats et le conseil régional de Lorraine.
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