L’ETI familiale investit 3,5 millions d’euros dans un centre de recherche.
Fondée en 1838 à Kédange-sur-Canner (Moselle) par un instituteur ancêtre des dirigeants actuels, la société Semin engage un investissement de 3,5 millions d’euros dans la construction, d’ici à 2023, d’un centre de recherche-développement. Relié au siège historique par une passerelle, le bâtiment de 1.000 mètres carrés permettra à la marque d’accélérer les innovations qui garantissent son succès tant parmi les peintres et plaquistes qu’auprès des bricoleurs. Leader français des joints et enduits professionnels, le groupe réalise 60 % de son chiffre d’affaires auprès des grossistes et mobilise une trentaine de commerciaux sur tout le territoire.
Coq vert
Nous ne vendons pas directement nos produits aux artisans, mais nous leur assurons un service de proximité en organisant des visites techniques et des formations dans nos showrooms.
Caroline Semin, directrice générale du groupe depuis 2017
En quatre ans, l’entreprise de 800 salariés, dont 400 hors de France, a vu son chiffre d’affaires progresser de 32 % pour atteindre 170 millions d’euros en 2020. Labellisé French Fab , mais aussi Coq vert, l’emblème lancé par bpifrance pour accompagner les entreprises dans la transition énergétique, le groupe propose entre autres nouveautés des enduits prêts à poser réduisant la poussière et des produits à base de végétaux.
Barcelone et Moscou
Quatre des huit usines françaises de Semin sont dédiées à son coeur de métier, les quatre autres se consacrant à la fabrication d’accessoires. Le groupe détient également deux usines de colles et enduits à Barcelone et près de Moscou, une usine de suspensions de faux plafonds en Tchéquie et une société de trappes de visite en Allemagne.
Réalisant 40 % de son chiffre d’affaires à l’export dans 68 pays, le groupe prévoit une nouvelle implantation industrielle en Pologne et en envisage une autre en Algérie.
Loin de menacer les sites hexagonaux, ces nouvelles usines permettraient de les désengorger tout en augmentant notre capacité de production.
Caroline Semin
A l’instar de son père Philippe Semin, PDG du groupe, la dirigeante mise sur les pays émergents pour porter sa croissance.
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