La plate-forme chimique Atofina de Carling (Moselle) demeure dans l’expectative suite à l’annonce de la réorganisation de la branche chimie de Total.
La société Atofina disparaîtra en octobre prochain pour être remplacée par deux sociétés respectivement dédiées à la pétrochimie et à la chimie. Présent dans les deux domaines d’activité, le site mosellan, qui emploie 1 700 salariés, se verra scindé en deux établissements distincts gérés par des entités juridiques différentes. La première regroupera la production de styrène, de polystyrène et de polyéthylène. La société chimique rassemblera les acrylates, méthacrylates et superabsorbants.
Les détails sur la création de ces nouvelles sociétés et l’usine de Carling seront communiqués lors d’un nouveau comité central d’entreprise qui aura lieu le 4 mars à Paris. Les syndicats critiquent d’ores et déjà ce projet. La CGT voit dans l’éclatement d’Atofina « la casse de l’outil de travail ». La CFDT s’inquiète des répercussions sociales du projet. La CFDT exige des précisions quant aux moyens humains et financiers qui seront mis en œuvre pour développer cette future configuration.
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