Reçue à l’Elysée, l’intersyndicale de l’usine ArcelorMittal de Gandrange obtient un délai de deux mois pour proposer une alternative aux 595 suppressions d’emploi prévues.
Est-il possible de préserver l’aciérie et le train à billettes de l’usine de Gandrange (Moselle) ? L’intersyndicale CGT-CFDT-CGC, épaulée par le cabinet comptable Syndex, a jusqu’au mois d’avril pour rédiger un contre-projet au plan d’ArcelorMittal. La direction prévoit l’arrêt de ces deux activités et la suppression de 595 postes, sur un effectif total de 1018 salariés, d’ici à 2009. « En nous accueillant à l’Elysée, le 31 janvier, Nicolas Sarkozy nous a assuré que l’Etat préférait investir dans le maintien de l’outil de production plutôt que dans l’accompagnement d’une fermeture », souligne Jacky Mascelli, délégué CGT de l’entreprise.
Investissements
Les premières pistes de travail préconisent d’investir entre 25 et 30 millions d’euros dans la modernisation du site et de relancer le transfert de compétences en direction des nouveaux embauchés.
Naguère présentée comme une vitrine sociale du groupe, l’usine de Gandrange, propriété de Lakshmi Mittal depuis 1999, a recruté 290 salariés au cours des six dernières années.
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