Interrompu dès la confirmation du maintien à l’arrêt des installations mosellanes, le comité d’entreprise d’ArcelorMittal Florange s’est poursuivi par une rencontre en préfecture de Metz. Des annonces présidentielles sont attendues en fin de semaine.
Délocalisé à Metz, compte tenu du blocage des Grands Bureaux, le comité d’entreprise d’ArcelorMittal Florange (Moselle) s’est soldé en fin de matinée par une rencontre en préfecture de Metz entre les représentants de la CGT, de FO et de la CFE-CGC – et Eric Pierrat, commissaire à la réindustrialisation de la Lorraine. Venus exiger le redémarrage du haut-fourneau P6, les syndicalistes ont pris connaissance d’une réunion hier soir entre Nicolas Sarkozy et François Fillon pour peaufiner des annonces imminentes. Les trois délégués présents – la CDFT ayant refusé de participer au comité d’entreprise – ont développé les arguments économiques plaidant en faveur d’un redémarrage rapide.
Avec 3,750 tonnes d’acier en commande, Florange a pratiquement atteint le seuil de 3,8 millions de tonnes au-delà duquel la direction promettait le redémarrage. Or, elle nous a confirmé en comité d’entreprise l’importation de brames en provenance de Russie.
François Pagano, représentant de la CFE-CGC
Le site coûte plus cher à l’arrêt qu’en fonctionnement.
Walter Broccoli, secrétaire général de Force ouvrière
Pour la CGT, Yves Fabbri présente le redémarrage des installations comme une nécessité intérêt général et national. A Florange, où l’accès au site reste bloqué, les salariés promettent des opérations coup de poing dans l’attente d’annonces présidentielles supputées d’ici à vendredi.
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