Selon la CGT, la direction générale d’ArcelorMittal a fait appel à la police pour lever les barrages qui perdurent depuis lundi aux portes de l’aciérie de Gandrange. Aucune intervention ne s’est encore produite sur le site, dont la production est totalement interrompue.
Le comité d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu hier à Metz semblait de nature à débloquer le conflit, la direction ayant accepté d’ouvrir des négociations sur le plan social. Deux réunions étaient prévues, ce vendredi et le mardi 20, avant l’officialisation, prévue le 30 mai prochain, des modalités prévues pour supprimer 575 emplois à l’aciérie et au train à billettes. Mais le maintien des piquets de grève compromet la tenue de cette réunion.
Isolée à Gandrange, où la CFDT, majoritaire, refuse de s’associer à un mouvement qu’elle réprouve visiblement, la CGT appelle à la solidarité les salariés de la société Gepor, filiale logistique d’ArcelorMittal implantée à Richemont. 80 % des salariés de cette entreprise sont en grève depuis lundi pour demander à bénéficier de la convention collective de leur maison-mère.
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