Centre de ressources régional de l’écoconstruction, l’association LQE organise les 17 et 18 octobre prochains ses premières Journées de l’écoconstruction à l’espace Montrichard de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle).
Comment avez-vous conçu cette première édition ?
Nous avons voulu concrétiser l’objectif même de notre association, à savoir mettre en avant les réalisations de l’écoconstruction en Lorraine. Dédiée aux professionnels, la journée du 17 octobre réunit l’ensemble des acteurs de la construction : les fabricants locaux, les entreprises, les architectes, les bureaux d’études, les maîtres d’ouvrages, les organismes de formation et les financeurs. La seconde journée est ouverte à tous les publics pour favoriser les échanges de proximité. Les filières courtes constituent un axe prépondérant de la qualité environnementale : l’écoconstruction permet de relocaliser l’offre et la demande.
Comment la filière lorraine évolue-t-elle ?
Elle est structurée, complète et en ordre de marche. Les Prix LQE que nous organisons depuis 2006 témoignent de cette évolution. Chaque année, nous recevons davantage de dossiers dans toutes les catégories de bâtiments. Nous nous apprêtons à ouvrir le concours aux projets d’aménagement et d’urbanisme durable pour intégrer les écoquartiers de plus en plus nombreux.
Quelles sont les plus belles références de l’écoconstruction régionale ?
A Saint-Dié-des-Vosges, le Toit Vosgien constitue un pilote national en matière de logement social. Chacun de ses bâtiments témoigne d’une vision exhaustive et globale de l’écoconstruction tout en apportant son lot d’innovations. Toujours à Saint-Dié, la Nef des cultures actuelles constitue un modèle d’intégration paysagère. Réalisée par l’EPF Lorraine et DWPA Architectes, la réhabilitation de cette friche industrielle a permis de repenser le quartier tout entier. A Schweyen, en Moselle, la salle communale réalisée par l’atelier d’architecture Haha est isolée avec de la paille fournie par les agriculteurs locaux. Nous voyons également apparaître les premières constructions en briques de terre crue et des murs en pisé.
Cet article est également paru dans le Moniteur du 10 octobre
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