Président de Nouvel Habitat, Alexis Merlin a inauguré en février dernier une agence commerciale à Nancy, où le groupe a implanté son siège social voici 20 ans.
L’inauguration de votre agence de la rue des Carmes traduit-elle le renforcement de votre activité à Nancy ?
Elle correspond surtout à notre souhait de renforcer notre visibilité auprès de nos clients particuliers. Spécialisés dans la promotion de logements auprès de particuliers et d’investisseurs, nous développons également des résidences meublées dédiées aux étudiants et au tourisme d’affaires. Il nous a paru nécessaire de créer un lieu d’accueil et de conseil à Nancy, où nous sommes engagés dans deux opérations phares. Sur l’Ile de Corse, nous avons livré en février la première tranche d’un programme de 209 logements et de 10 cellules commerciales. Sur la place Thiers, nous avons engagé la transformation de l’hôtel Park’Inn. Implanté dans la tour Thiers, l’établissement comptait 192 chambres et ses difficultés financières lui interdisaient d’investir dans la rénovation. Nous le reconfigurons pour conserver 89 chambres et créer 105 appartements étudiants.
Quels autres pôles de développement avez-vous identifiés dans le Grand Est ?
Nous voyons des opportunités sur l’ensemble de la future grande région Alsace-Lorraine Lorraine-Champagne-Ardenne. Nous lançons la réhabilitation de la caserne Griesberg de Thionville (Moselle) pour transformer cette friche militaire classée en un quartier de 116 logements avec commerces et marché couvert. A Strasbourg, nous relevons le défi d’une construction en bois de 7 étages dans le quartier du Port du Rhin. Le marché messin est déjà largement pourvu, mais nous voyons des opportunités à Reims et à Troyes. Nous intervenons en fonction des besoins, sans être tenus par des impératifs de développement. Nous avons la chance d’être en capacité de choisir les projets qui nous intéressent.
Trouvez-vous auprès des PME régionales du bâtiment les compétences dont vous avez besoin ?
La situation du bâtiment m’inquiète : la qualité ne va pas en s’améliorant. Les marges des PME ont fondu. Elles économisent désormais sur les strates intermédiaires. Les postes de conducteurs de travaux ou de chefs de chantier sont jugés improductifs, mais ils sont essentiels au suivi et à la qualité des travaux.
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