Un bilan contrasté ressort du recensement de l’accessibilité des 14 000 logements sociaux de l’agglomération.
Metz Métropole et la Ville de Metz ont défini un échantillon de 700 unités, pour lancer en septembre dernier l’étude conduite par l’Ecole supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) et l’Institut régional du travail social de Lorraine, avec le concours de deux volontaires du service civique. Le manque de moyens et la complexité des grilles d’évaluation ont affecté les résultats : seuls 152 logements et 151 immeubles – contre 282 prévus – ont été visités. Les constructions récentes prennent en compte la mobilité, mais d’autres handicaps, notamment visuels et auditifs, paraissent négligés. Ainsi, 73 % des ascenseurs sont accessibles, mais seuls 4 % des immeubles disposent d’interphones à échange visuel. Ces premiers constats incitent les deux collectivités à mieux accompagner les bailleurs dans la prise en compte de toutes les déficiences. Les organismes envisagent de mutualiser leur offre dans une bourse aux logements adaptés
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