Fondée il y a un siècle à Nancy et installée à Ludres (Meurthe-et-Moselle) depuis 40 ans, le spécialiste des matières grasses allégées confirme sa position de leader français de la margarine.
L’usine St Hubert a célébré fin juin le quarantième anniversaire de son implantation à Ludres (Meurthe-et-Moselle), où le groupe a injecté 9,3 millions d’euros au cours des trois dernières années. Le dernier investissement en date, d’un montant de 2,9 millions d’euros, se traduira par la mise en service en septembre prochain d’une nouvelle ligne d’émulsion et de cristallisation.
Créée à Nancy en 1904, l’ancienne laiterie Saint-Hubert s’est muée au cours des trois dernières décennies en spécialiste des matières grasses allégées. L’usine de Ludres a successivement produit le yaourt au bifidus actif, le St Hubert Oméga 3, la margarine garantie sans arachide ou encore, le St Hubert 5 céréales. Doté de son propre département recherche-développement, le site coopère régulièrement avec les équipes scientifiques et médicales des grandes écoles de Nancy et du CNRS.
Basé à Rungis (Val-de-Marne), le groupe, repris l’an dernier par le fonds de pension londonien Montaigu, compte 215 salariés dont 115 sont basés à Ludres. Les autres employés sont répartis entre le siège social de Rungis et le site milanais qui fabrique les produits de la marque Valle. L’usine lorraine a produit l’an dernier 36 960 tonnes de margarine et autres matières grasses végétales pour un chiffre d’affaires de 136 millions d’euros.
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