La crise sanitaire, mais aussi un audit sévère rendu public fin mai auront eu raison du projet de réhabilitation-extension de Blida, tiers-lieu économique et culturel messin que la municipalité précédente entendait engager pour un montant de 12 M€.
Successeur de Dominique Gros (PS) à la mairie de Metz, François Grosdidier (LR) a commandé au cabinet EY un audit qui qualifie Blida de projet “flou et en péril”. Pointant une sous-location chronique, une dépendance trop forte aux financements publics et un accompagnement “illisible” des start-up et entreprises culturelles implantées sur le site, EY préconise une nouvelle stratégie.
Blida deviendra un centre de ressources partagées ouvert aux créateurs du numérique et des industries créatives, en mutualisant ses espaces avec d’autres lieux d’innovation dans le domaine des circuits courts, de l’artisanat, de l’art et de l’économie sociale et solidaire. Une partie du site sera vendue à un opérateur privé de ce secteur. Le site pourrait également accueillir la plateforme logistique du nouveau site d’e-commerce de la ville et une caserne de proximité pour le Sdis (service départemental d’incendie et de secours).
Les travaux, qui débuteront en 2022, coûteront entre deux et trois fois moins cher que prévu et la dimension d’aménagement urbain de ce quartier délaissé, mais proche du centre-ville, semble s’être effacée.
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