Les aides à la pierre ont fait l’objet de la première conférence de presse organisée dans les locaux flambant neufs de Metz Métropole.

Jusqu’à présent, nous étions cofinanceurs, mais pas décideurs. Cette nouvelle compétence permettra une forte inflexion des priorités précédentes.

François Grosdidier, maire de Metz et président de Metz Métropole

L’élu entend geler la construction de logements sociaux à Metz, Woippy et Montigny-les-Metz, qui concentrent 90 % du patrimoine des 10 bailleurs du territoire, pour la reporter sur les 41 autres communes. Dans ces trois villes, priorité sera donnée à la rénovation, laissée en souffrance par les précédents programmes Anru. Certains logements n’ont pas connu de rénovation depuis sept décennies et ont atteint le stade de l’insalubrité.
OPH renfloué

Le PLH voté en février 2020 prévoit la construction de 360 logements sociaux par an. Les aides à la pierre permettront aux bailleurs de les implanter prioritairement dans les communes de la petite couronne en équilibrant plus facilement leurs opérations. Les élus souhaitent également des constructions plus modulables, une meilleure adaptation au vieillissement et au handicap et un effort en matière de constructions passives, voire positives, encore inexistantes dans le parc social messin. Le montant des aides n’est pas encore voté, mais l’OPH de Metz est assuré d’un soutien de 2 million d’euros en fonds propres, qui lui permettra d’assumer sa quote-part des investissements prévus dans le cadre de plan de relance.

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