Spécialiste des boites de vitesse, l’usine mosellane perd 42 emplois et craint d’autres annonces.
L’usine PSA de Borny (Moselle), dans la banlieue de Metz, s’inquiète fortement des répercussions des restructurations annoncées par le constructeur. L’usine, qui compte 2 000 salariés, tourne à 50 % de ses capacités. Elle ne perdra “que” 42 emplois tandis que l’usine de moteurs diesels de Trémery (Moselle), à 20 kilomètres de Metz, en perdra 52.
Cette annonce nous surprend d’autant plus que Trémery était présenté comme un site bien portant, qui aurait pu constituer une base de repli pour les salariés de Borny. Ce ne sera visiblement pas le cas.
Denis Pesch, secrétaire général de la CGT de la Moselle
Datant de 40 ans, le site de Borny se sait en danger depuis plusieurs mois. En avril 2011, les élus lorrains avaient alerté par écrit Christine Lagarde, alors ministre de l’Économie, pour plaider la cause du site messin de PSA.
L’usine était alors en ballotage avec le site de Valenciennes (Nord) pour décrocher la fabrication de la boîte de vitesses à double embrayage. Mais l’investissement de 240 millions d’euros a échappé au site lorrain. PSA Borny a de surcroît perdu un contrat important avec l’Iran, qui représentait son premier débouché à l’exportation.
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