Devenue régionale à la faveur de la création du Grand Est, SEBL Grand Est se spécialise dans la transition énergétique et s’engage dans la promotion immobilière.
Créée à Metz en 1956 pour accompagner les collectivités dans leurs grands travaux d’aménagement, la Société d’équipement du bassin lorrain (SEBL) réaffirme sa vocation sur un territoire élargi. La Sem, dont le conseil régional du Grand Est constitue aujourd’hui l’actionnaire majoritaire, affiche pour 2018 une progression de 8,4 % de son chiffre d’affaires, notamment grâce à ses premières opérations et Alsace, où elle accompagne entre autres la construction des lycées d’Illkirch et de Haguenau. Cette extension géographique se poursuivra cette année vers l’ouest, en direction de Troyes.
En Moselle, trois grands projets industriels, l’implantation de Knauf à Illange (Moselle), celle du siège de Norma à Sarrebourg et l’extension de Smart France à Hambach, confortent le statut d’aménageur de la SEBL. Lauréate du trophée des EPL pour la réhabilitation de l’ancienne usine Kléber devenu l’Espace K à Toul (Meurthe-et-Moselle), la SEBL intervient dans la reconversion des friches industrielles de Lunéville et de Baccarat, dans ce même département. Elle s’est aussi spécialisée dans la réhabilitation thermique, l’extension ou la reconversion de sites hospitaliers.
La transition énergétique constitue aujourd’hui le principal axe de développement de la structure, qui a recruté deux salariés cette année, passant son effectif à 33 personnes.
Nous avons accru nos compétences en interne pour accompagner dès le stade du cahier des charges les projets liés aux réhabilitations thermiques, aux circuits courts et aux énergies renouvelables.
Jérôme Barrier, directeur de la SEBL
La nouvelle SAS Green, dotée d’un fonds de 4 millions d’euros, lui permettra d’entrer au capital de sociétés de méthanisation, d’installations hydro-électriques ou d’autres énergies renouvelables. A Golbey, près d’Epinal, la SEBL participe à l’extension du complexe industriel dédié aux filières courtes Green Valley.
Notre modèle économique change et les opérateurs privés empiètent de plus en plus sur les projets d’aménagement publics. Nous recherchons donc de nouvelles ressources en restant dans une optique d’intérêt général.
Thierry Hory, maire de Marly, près de Metz, et président de la SEBL
La structure envisage ainsi des opérations de promotion « en propre », notamment dans le l’accompagnement d’entreprises au sortir des pépinières d’entreprises.
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