Ce lieu accueille entrepreneurs, artistes et startuppers. Blida, installé à quelques pas d’un camp de réfugiés, trouve son équilibre entre art et numérique.
A Metz, le mot Blida évoque à la fois le totem implanté dans l’ancien dépôt des Transports en commun de la région messine (TCRM) et le campement aux allures de bidonville où s’entassent quelque 300 réfugiés essentiellement originaires d’Europe de l’Est. Quelques passerelles relient les deux espaces distants de 200 mètres, les associations de soutien aux migrants utilisant une partie de l’espace des entrepôts pour stocker vêtements et nourriture.
TCRM/Blida a apporté créativité et innovation dans un ancien territoire de relégation.
Philippe Hénaux, directeur de la mission attractivité numérique & écosystème des start-up de Metz Métropole
A un quart d’heure à pied de la cathédrale, cette partie oubliée de la ville aligne en bordure de Moselle d’anciens abattoirs, deux cimetières et une usine d’incinération des ordures ménagères.
Blida, un lieu propice à l’inspiration
Egayés par une grande fresque ronde, les bâtiments de TCRM/Blida accueillent chaque jour 120 personnes, entrepreneurs, artistes ou startuppeurs, dans 16.000 mètres carrés réhabilités. La vaste serre accueille des manifestations d’envergure, tel le Salon transfrontalier StartUp Show 42. Les occupants y entretiennent un jardin potager et des volailles – d’où le nom de « poulailler » attribué à l’espace de coworking.
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